Spectacles

Violaine Cochard est une des musiciennes qui oeuvrent le plus à faire vivre le clavecin en France. D’une part, elle revivifie les répertoires peu connus de l’époque baroque, en solo, au sein de différents ensembles, dont Amarillis, ou en tant que chef de chant (Les Talens Lyriques, Les Arts Florissants). D’autre part, elle n’hésite pas à confronter sa sensibilité à des univers musicaux comme le jazz, les musiques traditionnelles, la pop, notamment avec le pianiste de jazz Édouard Ferlet. La musicienne partage volontiers son amour de la musique française du XVIIIe siècle. Dans ce récital, Couperin est la figure tutélaire d’une génération représentée par Claude-Bénigne Balbastre et Jacques Duphly, compositeurs très peu connus auxquels la claveciniste voue une affection particulière. De courtes sonates, plus virtuoses, de l’Italien Scarlatti ainsi que des oeuvres de jeunesse de Jean-Sébastien Bach complètent le programme. Par l’union des différents styles européens qu’opère ce récital, un bouquet de pièces à la poésie touchante, Violaine Cochard propose une expérience des « goûts réunis », idéal esthétique du XVIIIe siècle.

FRANÇOIS COUPERIN
SUITE EN RÉ MINEUR POUR CLAVECIN,
PRÉLUDE

JACQUES DUPHLY
ALLEMANDE EN RÉ MINEUR
(1ER LIVRE, 1744),
COURANTE EN RÉ MINEUR
(1ER LIVRE, 1744),
RONDEAU TENDRE EN RÉ MINEUR 
(1ER LIVRE, 1744)

FRANÇOIS COUPERIN 
LA FLORENTINE
(1ER LIVRE, 2ND ORDRE),
LES IDÉES HEUREUSES 
(1ER LIVRE, 2ND ORDRE),
LES TOURS DE PASSE-PASSE
(4E LIVRE, 22E ORDRE)

CLAUDE-BÉNIGNE BALBASTRE 
LA D’HÉRICOURT (1ER LIVRE, 1759)

JACQUES DUPHLY 
COURANTE EN DO MINEUR
(1ER LIVRE, 1744),
LA FORQUERAY (3E LIVRE, 1756),
MÉDÉE (3E LIVRE, 1756)

JEAN-SÉBASTIEN BACH
PRÉLUDE EN DO MINEUR,
BWV 999,
PRÉLUDE (FANTAISIE)
EN DO MINEUR,
BWV 921,
SINFONIA N°11
EN SOL MINEUR,
BWV 797,
PRÉLUDE (FANTAISIE)
EN LA MINEUR,
BWV 922 

DOMENICO SCARLATTI
SONATE EN RÉ MINEUR K. 213,
SONATE EN RÉ MAJEUR K. 511,
SONATE EN LA MAJEUR K. 457,
SONATE EN SOL MAJEUR K. 144,
SONATE EN DO MAJEUR K. 251,
SONATE EN LA MAJEUR K. 208,
SONATE EN MI MAJEUR K. 531 

SUR UN CLAVECIN FRANÇAIS DE MARC DUCORNET